mercredi 22 septembre 2021

chassez le naturel... il revient au galop

 C'est lors d'une promenade dans un jardin que j'ai eu l'idée de parler de ce sujet si simple et si profond par la même occasion.

Je vois toute l'énergie déployée pour maintenir des jardins dans décors extraordinaires avec un travail quotidien pour que rien ne dépasse et rien ne vient endommager une structure qu'on a sciemment pré-établi. C'est beau, mais à quel prix!!

 


Au contraire, lorsque vous faites un détour par une forêt par exemple, les paysages sont plutôt sauvages, avec une disposition plutôt chaotique et pourtant c'est charmant. Le sens d'une promenade en pleine nature est beaucoup plus profond qu'un simple plaisir des yeux, c'est une harmonie qui s'opère au niveau de l'esprit également.


 

Comment ça se fait que l'être humain est prêt à déployer une grande énergie pour maintenir un paraître, une apparence, une image alors que ceci faisant on vient à oublier le fond. Je le vois également pour notre physique. Nous avons du mal à accepter un bouton ou une cicatrice. Nous avons du mal avec certains aspects de notre personnalité... et pourtant, c'est ce qui fait que nous sommes des êtres humains et pas des robots, des êtres imparfaits et pas des saints.


 

Peut-être que vous aurez remarqué également que tant qu'on s'acharne pour dissimuler une facette de notre personnalité, celle-ci ne fait que grandir, comme pour crier haut et fort qu'elle a besoin d'être acceptée en tant que tel tout simplement.

Qui a dit que le superficiel ou l'artificiel avait plus de valeur que le naturel?

jeudi 16 septembre 2021

Sortir de sa zone de confort

 J'ai décidé de partager mon expérience personnel sur le sujet, notamment par rapport à mon défi d'écrire et de publier un livre par mois pendant un an.


 Je rappelle à ceux qui ne le savent pas, mon histoire a commencé notamment grâce au confinement. J'ai fait des prises de consciences énormes qui m'ont poussé à tenter le tout pour le tout. Je me suis éloignée volontairement de ma famille, de mes amis, de mon entourage habituel pour répondre à cette question existentielle: Qui suis-je vraiment?

J'ai l'impression que juste la simple volonté ferme et sans équivoque de répondre à cette question, j'ai trouvé pas mal de signes, de synchronicités pour m'aider à me retrouver et de me rappeler de ma véritable essence. Entre autres, je me suis retrouvée inscrite par hasard pour relever un défi d'écrire un roman pendant un mois. Non seulement c'est un rêve d'enfant, mais le fait que ça soit un défi m'a donné encore plus de motivation, pour prouver à moi-même que "c'est possible".


Une fois le roman écrit, puis publié, j'ai eu l'idée de prolonger cette aventure pendant une année. Et bien évidemment, sans préparation particulière, juste un saut dans le vide... comme ça... J'avoue que j'avais vraiment peur de ne pas pouvoir arriver à bout. Je me demandais souvent si j'étais folle de m'engager d'une telle aventure. J'étais tellement fragile, que le fait d’abandonner m'aurait complétement anéantie.

Alors, j'ai décidé de me concentrer sur un livre à la fois, un mois à la fois et ne pas être déstabilisée par tout parasite extérieur: ce que vont penser les autres? Si je vais être à la hauteur? Si je vais être critiquée? J'ai l'impression que je me suis mise volontairement en monde protection, comme une chrysalide, enfermée dans une boule protectrice, seule.  


La confiance, je l'ai acquise avec le temps, au fur et à mesure que je voyais le résultat de mes efforts, le temps que j'aie pu avancer suffisamment dans mon projet et c'est là que j'ai pu affronter le grand public, sortir de mon cocon et partager mes réussites.

"C'est en forgeant qu'on devient forgeron", c'est ce que j'ai appris et c'est mon conseil pour évoluer et aller de l'avant dans la vie

mardi 14 septembre 2021

L'autre ... c'est moi

 Au quotidien, il se peut que nous rencontrions des problèmes relationnelles avec notre entourage. Bien qu'il est facile d'avoir des affinités avec certaines personnes, d'autres ont le don de nous exacerber au point de décider de couper les liens et de fuir ces gens qui ne nous conviennent pas.


 Il y a cependant une chose essentielle à comprendre dans la vie en général et dans les comportements sociaux en particulier: l'autre n'est que le reflet de soi-même. Je m'explique: les traits de caractères que nous percevons chez les personnes qui nous entourent font partie de nous-même. Ces gens sont là pour justement refléter des caractéristiques qu'on a du mal à voir par nous-même.


La métaphore du miroir n'est pas anodine. En effet, lorsqu'on voit son reflet dans une glace, il est vain d'essayer d'enlever une tâche ou de se nettoyer le visage directement sur la glace. Il conviendrait plutôt de faire un retour vers soi, une sorte introspection pour modifier ce qu'il y a à changer pour avoir un reflet qui nous conviendrait mieux.


 Si par exemple vous avez du mal avec le contrôle des uns ou la fuite des autres, il suffit de retourner et se demander: "suis-je dans le contrôle? dans la fuite?" La majorité du temps, c'est le cas... plus encore, c'est un comportement qu'on a du mal à admettre ou qu'on ne supporte pas. Les autres sont là juste pour faire le point sur ces zones d'ombres, inciter à mettre de la lumière dessus afin d'aller de l'avant et de se connecter avec la meilleure version de soi, dans la meilleure des possibilités.

vendredi 10 septembre 2021

La quête de reconnaissance

 Il n'y a rien de méchant à vouloir gagner la reconnaissance des autres, à faire partie d'un groupe qui reconnait nos propres talents et nous encourage pour aller de l'avant. 


 Malheureusement, cela crée une dépendance néfaste vis à vis de l'extérieur, comme un enfant qui fera tout pour attirer l'attention de ses parents, s'il n'obtient pas satisfaction, il enfouira une frustration, un mal-être qui pourrait l'accompagner jusqu'à l'âge adulte. Un sentiment de rejet qu'il tentera de combler par la fuite, la peur du jugement et l'isolement.


Comment faire pour contourner cela? Effectivement la volonté d'appartenir à un groupe, se faire respecter par les autres représente une importance particulière dans la pyramide de Maslow, mais elle reste à un stade inférieur par rapport à l'ultime besoin: celui de l'accomplissement personnel.


 Au lieu de vivre selon les envies des autres, selon qu'ils soient satisfaits ou pas par ce qu'on partage, il vaut s'en défaire, en se tournant vers soi. Et si, on se complimentait pour nos propres réussites! Peut-être on se faisant plaisir, en s'achetant des cadeaux ou en s'affirmant :"Je suis fière de toi". Non seulement cela renforcera notre estime en nous-mêmes, mais cela nous éviterait toute déception en cas de commentaire négatif sur nos projets ou d'objections réductrices de nos exploits.

La reconnaissance, commence d'abord par soi-même!

mardi 31 août 2021

J'attends...

 J'ai tendance à attendre; un rendez-vous à venir, des résultats proches ou un événement prochain. Vous me direz c'est normal. Oui, pas tant que ça... je m'explique.


 Le fait d'attendre signifie qu'on indique à notre cerveau qu'il n'y a rien à faire maintenant, que la vie est inutile tant que le prochain événement n'est pas encore là. On habitue ainsi notre inconscient à l'immobilisme, à guetter une aide extérieure qui viendrait soudainement toquer à notre porte pour nous sortir de l'ennui et apporter la joie et le bonheur tant attendu.

Malheureusement, il arrive souvent qu'on passe une grande partie de notre existence à attendre un événement qui nous tient à cœur; soit l'obtention d'un diplôme par exemple ou l'acquisition d'une maison.  Cependant une fois cette objectif atteint, on ressent une certaine amertume, comme si c'est pas vraiment ce qu'on attendait. 


Pourquoi cette déception? Parce que malheureusement on a porté tellement d'espoir sur cette "chose externe" qu'on a oublié de vivre tout simplement. Je ne dis pas qu'il est vain de poursuivre des rêves, je le fais moi-même, mais il serait utile d'apprécier le chemin qui nous amène à cette destination. Savourer chaque petit pas, se reposer, prendre le temps d'apprécier le paysage.

Le voyage est dans le chemin, pas la destination!



jeudi 26 août 2021

le pouvoir de la manifestation

Passer du rêve au concret n'est pas toujours évident, du moins c'est ce qu'on a appris d'après les enseignements reçus ici et là. C'est pas vrai. et je vais le prouver.


 En effet, il suffit de mettre en œuvre des stratégies pour donner vie à ses rêves, les chérir, les dorloter. Le pouvoir de la manifestation ne signifie pas une réalisation de ses objectifs en totalité du jour eu lendemain. C'est un processus à mettre en place pour se persuader que c'est possible, qu'on a le droit et que c'est à notre portée.

La première étape est de l'écrire. Même si cela paraît facile, peut-être même anodin, mais les répercussions sont juste énormes. Manifester les rêves consiste à opérer un basculement de l'imaginaire du monde invisible vers la réalité du monde vivant. L'écriture permet de voir ce que nous avions dans la tête, de le matérialiser sous forme de mots, de phrases et peut-être même d'actions à mettre en place.

On peut alors étoffer notre rêve avec plus de détails. Imaginer notre ressenti, notre quotidien et notre réaction une fois le rêve mis en place. Comment nous allons agir alors? Ecrire le tout dans les détails, naviguer dans les recoins de son esprit pour créer une histoire, une vie, un monde idéal qui nous correspond.


 

Après les deux étapes de l'écriture et de la visualisation créatrice, nous pouvons aller de l'avant en découpant le gros projet en des petits pas faciles et réalisables au jour le jour. Le plus dur étant de faire la première action, peu importe ce que c'est, l'essentiel étant qu'elle nous permettent d'aller dans la direction qui nous anime. Peut-être qu'il suffit d'appeler quelqu'un pour demander de l'aide ou faire des recherches sur internet.

Que va-t-il se passer si on continue sur le même élan pendant une grande période, en faisant juste un petit pas à la fois? Et ben, on va construire des miracles, réaliser des rêves et se développer vers l'infini


 Moi, c'est ce que j'ai fait pour mettre en place mon défi d'écrire et publier un livre par mois pendant un an. Et ça marche! Et vous? Qu'attendez-vous pour réaliser vos rêves?


jeudi 19 août 2021

Le droit d'exister

Nous avons tous le droit d'exister en tant qu'être humain, le droit de vivre comme bon nous semble et le droit d'être libre tout simplement.


 Et pourtant, à y voir de plus prêt, parfois nous renonçons à ce droit, par peur peut-être ou par dépit. On croit qu'on a juste le droit de survivre.On sait au fond de nous que quelque chose ne nous convient pas mais on continue de faire comme si c'est normal. On se sent opprimé et on croit qu'on y peut rien...

Pourquoi?

- Parce qu'on est habitué à suivre, à être des followers

- Parce qu'on ne se sent pas capable de penser par nous-même

- Parce qu'on a du mal à exercer notre pouvoir de discernement au risque de bouleverser nos croyance, nos idées reçues et nos habitudes.... et nous retrouver du jour au lendemain sans repères...


 

Est-ce qu'il vaut mieux continuer à souffrir, à se voiler la face en attendant une quelconque aide extérieure? ou serait-il plus judicieux de prendre son courage à deux mains, affronter la réalité .... juste pour na pas avoir de regret... de passer à côté de sa vie ... sans s'en rendre compte.

Nous avons tous le droit d'exister, d'exercer notre libre arbitre et d'exprimer notre singularité.... celle qui fait que nous sommes uniques, de part notre vécu, de part nos expériences, de part nos talents et de part notre ADN.


 

Exister, c'est laisser une emprunte de son passage sur cette terre, à n'importe quel niveau

Exister, c'est vivre ses rêves, ses passions, s'amuser et rire au quotidien

Exister, c'est être libre dans son esprit, dans ses choix et dans son attitude

A vous de choisir: vivre ou survivre?